(Surrey) – On Family Day, a permanent resident, mother and widow in Surrey is making a personal plea to Marco Mendicino, Minister of Immigration, Refugees and Citizenship, to reunite her with her nine and eleven year old daughters before they become homeless in Haiti.
“I am desperate and stressed. It is not safe for a 9 and 11 year old girl to live without adult supervision,” Velaine Anis explains. “I do not know what to do. When they cancelled flights from the Caribbean, I heard that Justin Trudeau said they will make exceptions for humanitarian reasons and I am asking the Minister to please intervene to make sure my daughters do not become homeless.”
“The government exposes their priorities when they go to great lengths to deport thousands of people during the pandemic, but the girls’ permanent residence applications were stalled during the same pandemic,” says Omar Chu, a member of No One Is Illegal who has supported Velaine throughout her immigration process. “We are asking the Minister to change those priorities.”
“During Black History Month, the government acknowledged ongoing systemic anti-Black racism in Canada. Racism is a part of the foundation of this country. We want the federal government to do the right thing, we want a society where Black children and families live and thrive together,” says Lama Mugabo of the Hogan Alley Society.
“Caregivers understand the pain of family separation and the importance of family unity,” says Julie Diesta of the Vancouver Committee for Domestic Workers and Caregivers Rights and the Migrant Rights Network. “That’s why the Migrant Rights Network has consistently demanded permanent resident status and family unity for all migrants and refugees here and landed status on arrival for those that arrive in the future. If this demand had been implemented Velaine’s children wouldn’t be in the situation that they are in now.”
Velaine Anis is the biological mother of the eldest daughter and has been the only mother to the younger one since she was two years old. After Velaine was attacked and threatened in Haiti in 2015, she thought that she was only coming to Canada to allow the situation to cool down. She left the children in the care of her sister. However, days after she arrived in Canada, her husband was murdered. She made a refugee claim and after a long immigration journey, was granted permanent residence on humanitarian and compassionate grounds in late 2019.
As soon as Velaine received permanent residence, she immediately applied to bring her daughters to Canada. Those applications were sent to the Canadian Embassy in Haiti, but when her lawyer issued another request for urgent processing, they responded that “because of the coronavirus pandemic, which is an international public health emergency, the immigration section of the Canadian Embassy works only via telework. This limits our ability to process paper applications such as applications for permanent residence.”
During the five years Velaine has been in Canada, her sister moved to the Dominican Republic leaving her daughters in the care of a friend. This friend has now informed Velaine that due to the economic and security situation in Haiti, she can no longer care for Velaine’s children and will also be moving to the Dominican Republic on April 10th. Velaine doesn’t know anybody else who can care for the children.
le 15 février 2021
(Surrey) – Ce jour de la famille, une résidente permanente, mère et veuve demande au Marco Mendicino, Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, de lui réunir avec ses filles de neuf et onze ans avant qu’elles deviennent sans-abris.
Velaine Anis explique : « Je suis désespérée et stressée. Les filles de neuf et onze ans ne peuvent pas vivre sans adulte. Je ne sais pas quoi faire. Quand ils ont annulé les vols des Caraïbes, Justin Trudeau a dit qu’ils feront des exceptions humanitaires et je demande au Ministre d’intervenir pour que mes filles ne deviennent pas sans-abris. »
Omar Chu, membre de Personne n’est illégal déclare : « Le gouvernement expose ses priorités quand ils expulsent des milliers de personnes pendant la pandémie, mais les demandes de résidence permanente des filles ont été bloquées à cause de la même pandémie. Nous demandons au ministre de changer ses priorités. »
Lama Mugabo du Hogan Alley Society: « Ce Mois de l’histoire des Noirs, le gouvernement a reconnu le racisme systémique envers les Noirs au Canada. Le racisme est dans la fondation de ce pays. Nous voulons que le gouvernement fédéral fasse le bon choix, nous voulons une société où les enfants noirs et les familles peuvent vivre et prospérer ensemble. »
Julie Diesta, membre du Vancouver Committee for Domestic Workers and Caregivers Rights et du Réseau Des Droits Des Migrant(e)s dit : « Les aides familiaux reconnaissent la peine de la séparation familiale. C’est pourquoi le Réseau Des Droits Des Migrant(e)s exige le statut de résidence permanente pour tous et toutes. Les migrantes devraient pouvoir venir au Canada en tant que résidentes permanentes si elles le souhaitent et être en mesure d’amener leur famille avec elles. Si cette demande avait été appliquée, les enfants ne seraient pas dans la situation où elles se trouvent actuellement. »
Velaine Anis est la mère biologique de l’aînée et la seule mère pour la cadette depuis qu’elle a deux ans. Après avoir été attaquée et menacée en Haïti en 2015, Velaine pensait qu’elle était venue au Canada pour que la situation en Haïti se calme. Elle a confié ses filles à sa sœur, elle pensait que ça allait être temporaire. Mais, quelques jours après son départ, son mari a été assassiné. Elle a présenté une demande d’asile et après un parcours long et difficile, elle a reçu la résidence permanente à cause des considérations humanitaires vers la fin de 2019.
Velaine a immédiatement fait une demande pour parrainer ses enfants. Ces demandes étaient envoyées à l’Ambassade du Canada en Haïti. Mais, lorsque son avocat a envoyé des demandes de traitement d’urgence, l’ambassade a répondu que la pandémie « limite notre capacité à traiter les demandes en papier telles que les demandes pour la résidence permanente. »
Pendant les cinq années que Velaine a passées au Canada, sa sœur a déménagé en République dominicaine, confiant les enfants à la garde d’une amie. L’amie vient d’informer Velaine qu’à cause de la situation économique et sécuritaire en Haïti, qu’elle ne peut plus prendre soin des enfants, elle déménage en République dominicaine, le 10 avril prochain. Velaine ne sait personne qui peut prendre soin des enfants après le 10 avril.